Chambéry en trompe-l'œil
Description
Le Trompe l'oeil s'est particulièrement développé à Chambéry au XIXème siècle. Parce que la Savoie a toujours aimé les décors peints, mais aussi parce qu'il permet, à moindre frais, de compléter les décors, de créer des perspectives, des mouvements...
Nous voici donc d'emblée installés dans le leurre, c'est-à-dire dans l'illusion, le faux-semblant, l'artifice ; [...] en un lieu où, apparemment le but recherché par l'artiste n'est pas de faire dire à celui qui regarde son œuvre "Comme c'est beau !", mais "Comment ! ce n'est pas vrai ?". (L’œil ébloui, Georges Pérec, Cuchi White, 1988)
Au fil de votre flânerie dans la ville, n'oubliez pas de lever les yeux.... Au détour d'une allée, au milieu d'une place, des éléments de décors se font passer pour la réalité : pierres appareillées, encadrements de fenêtres, pierres d'angle...
Les décrire tous vous priverait du charme de la surprise. Quelques uns sont incontournables cependant :
Etape 1 : la façade de la Maison des associations par le Groupe Miami
Etape 2 : le mur latéral du Théatre Charles Dullin par le Groupe Miami
Etape 3 : les peintures de la Cathédrale par Fabrizio Sevesi (1810) et surtout Casimir Vicario (1834)
Etape 4 : la cour de l'Horloge par le Groupe Miami
Etape 5 : les façades de la Maison Dénarié
Etape 6 : les peintures de la Sainte Chapelle par Casimir Vicario (accessible dans le cadre d'une visite guidée)
Plus discrètes, des fausses fenêtres se dissimulent parmi les vraies, jusque sur les places les plus fréquentées. Trouverez-vous celle de la place Métropole ?
Tarif
Gratuit.